lundi 28 février 2011

Griffith, ou comment j'ai recu ma premiere paye de la mafia.

Bonjour lecteur frigorifie, sache qu'au moment ou j'ecris ces sveltes lignes, j'ai pas beaucoup plus chaud. Je suis arrive a Melbourne dans le sud. "Dans le sud! Et il a froid?" me diras-tu, oui cher lecteur, mais un peu moins de precipitation aurait surement pu t'eviter cette remarque absconde. Car dans l'hemisphere sud, le sud c'est notre nord a nous. Donc Melbourne c'est un peu notre Roubaix a nous, sans courses cyclistes malheureusement. Mais l'etude de cette ville et de sa faune fera l'objet d'une autre note.

Laissez moi d'abord vous racontez mon mois a Griiffith.
Nous avons ete d'abord attire dans ce guepier, par l'arnaque pourtant la plus connue en Australie et appellee la peche aux bras decerveles de backpackers. L'arnaque toute simple se deroule en deux etapes. La premiere, comme pour la peche au grand requin blanc, ou grand blanc pour les inities (je vous raconterais plus tard comment je connais les techniques de peche au grand blanc) est l'ammorce. Lorsqu'un backpacker appelle un hotel perdu au milieu de nulle part, comme Griffith par exemple, lui promettre moultes travaux certes difficiles mais o combien remunueres. Prendre sa reservation et ensuite lui dire que vous l'attendrez.
Rideau sur ce premier acte si sordide. Oui, vous en frissonnez aussi, je comprends, tant de machiavelisme, c'est a vomir.
Je laisse une entracte pour ceux qui ont pris trop a haut-le coeur la derniere phrase.
Voila ouvrons maintenant le deuxieme chapitre.
Une fois les 4 larrons ayant effectue les 7h de route reliant Sydney a cette ville ou les ballots d'herbes seches traversent la grand-rue en meme temps que le nuage de poussiere car la route n'est pas goudronnee. Au meme moment, un volet pousse par le vent grince, et attire votre attention sur cette grande affiche sur laquelle la peinture qui s'ecaille laisse deviner l'emplacement du saloon. Saloon qui ne compte plus que les cafards et les araignees comme client depuis que Bloody Joe le patron a tue son dernier client avec son tord-boyau frelate.
Ok ok ok, sans la musique de morricone ca le fait moins, et je veux b ien avoue que je grossis un peu le trait, en fait Griffith c'est une ville de 40000 habitants, avec beaucoup de fermes aux alentours de la ville et tout ce qui faut en ville, sauf un Hungry Jack's (le nom du burger King ici).
Bref, ayant un peu tarde a quitte Sydney, mais ayant convenu avec la dame de l'hotel que nious devions appele uniquement en cas d'arrivee apres 8h, nous etions fier commes Artaban d'arriver la bouche en coeur a 19h45, ou 7.45PM ici! Malheureusement la gourgandine avait prefere prendre son apres midi.  Donc pas d'hotel pour la premiere nuit. En discutant avec les heureux elus qui avaient, eux, un logement, nous apprimes en sus, l'existence de ce systeme bien rode, qui consistait a dire a tout le monde de venir, alors qu'il n'y avait pas de travail pour tout le monde. Oui c'est tres courant en Australie, que ls hotels dans les villes agricoles vous trouvent directemennt du boulot, vous y emmene et vous ramene meme.Enfin bon, ils faisant travailler les gens que quelques jours par semaine pour etre sur qu'ils gagnent assez pour payer leur biere et l'hotel.
Bref on a decampe illico, et on est tombe sur un autre hotel. La reception etait fermee, mais les gens devant l'hotel nous ont conseille d'appeler Brian, le patron et grand manitou de Griffith. Mon essai fut franc, direct et court. "Nothing for you".
Quand une des filles reeesaya trois minutes plus tard, la reponse sonnait differement, "OK, stay here, I'm coming". Il avait surement quelque chose contre les types a l'accent chaud, et prefere l'accent chantant de nos chers voisins germaniques. Je compris plus tard que ce n'etait pas qu'une question d'accent... Bref, le gars sympathique nous assure qu'il est absolument complet, qu'il pourra peut etre essayer de nous trouver du boulot.
Nous passons la nuit au campement gratuit du lac, tellement gratuit que tous les moustiques du pays ont decide de faire la meme. Oui les moustiques sont pingres, comme Coco, car avez vous deja vu un moustique donner son sang? Bref avec la chaleur et les mozzies, la nuit ne fut pas la meilleure du siecle.
Premier coup de chance le lendemain, alors que nous parcourons les agences d'emplois de la ville qui nous disent toutes qu'il n'y a rien pour nous, nous croisons une jeune femme alors que nous nous rendons a la voiture.
Deux minutes apres cette jeune femme fit demi tour et vint nous accoster. Je compris seulement plus tard avec l'aide des filles, qu'elle venait quelques mois plus tot de racheter une ferme dans laquelle existait avant un hotel pour backpacker. L'endroit est reste en l'etat mais si nous le voulons nous pouvons venir voir, nettoyer et reparer l'endroit en echange des premieres nuits gratuites. Ce fut la le plus gros coup de chance je pense de ce mois-ci.
L'endroit etait parfait, et luxe, nous etions les 4 seuls a y vivre, pas besoin d'enfermer ses affaires, pas de personnes vivant a un rythme completement different. Alors que nous nettoyions cet endroit, Brian nous appela, pour nous demander de venir illico presto a son hotel pour nous montrer ou nous  allions travailler le lendemain. Hop Hop voila qu'en huit heures on est passe de sans abri, a sedentaires avec emploi. Apres une biere offerte par Brian, nous apprimes qu'il etait d'origine italienne.
Argh, italien, nous proposant un boulot au black, et j'etais en train de boire le cadeau qu'on ne peut refuser... J'avais mis le doigt dans un engrenage dont il allait etre difficile de m'extirper...
Notre premiere mission, heu petit boulot comme on l'appelle consistait, a "nettoyer" des palettes ayant servi a la cuisson des "pruneaux". Moissisure, humidite et ennui au programme. Enfin les patrons sont cools et contents de nous. Il prolongent meme notre "contrat", et nous offrent des bouteilles, en esperant acheter notre silence je pense.
Notre ascencion est fulgurante apres trois jours on nous offre un job plus important. Toujours le meme patron, un certain Joe Citrus.
Mais je pense que cela n'a pas plu a notre ancien mentor, c;'est ce que je me suis dit lorsque j'ai decouvert que mes freins avaient ete sabotes. Veridique, enfin la panne de frein, pas le sabotage.
Cette fois ci nous sommes dans une veritable usine, des "cadavres" de prunes defilent sur un tapis roulant, les filles jetent a la benne les cadavres trop decomposes, je suis charge d'emballer ceux dans un etat de conservation correct dans des grands sacs en platiques avant de les mettre en boite et de les expedier a Singapour. Je crois que je ne peux pas vraiment en dire plus... On a garde ce job jusqu'a la toute fin de Griffith, j'avais entendu parler de job dans la construction, ou cela consistait a introduire un ingredient revolutionnaire et parfois encore bruyant dans les fondations des maisons, mais c'etait uniquement la nuit alors j'ai decline.
Oh il y a bien eu aussi ce japonais qui comptait s'installer en ville aussi, il avait besoin de gars ambitieux pour s'etablir et manger un peu le marche des italiens, mais en l'observant je me suis dit que son boulot de cuisine n'avait pas beaucoup de rapport avec ce que faisait les italiens, et qu'il avait l'air bien trop maladroit pour etre un bon patron. Oui je pense qu'il etait cuisinier et maladroit avec ses couteaux car il lui manquait plusieurs phalanges a chaque petit doigt.
Non plus serieusement, question mafia lorsque nous etions la bas, ils ont diffuse a la tele un reportage sur le demantelement de la mafia italienne a Griffith en 96 qui trempait dans la drogue, et un des derniers jours alors que nous attendions notre paye sur un parking ce sont deux momes de 20 ans debarquant dans une voiture bien trop grosse pour eux avec des mines patibulaires qui sont venus remettre les enveloppes contenant l'argent a nos patrons.
Sinon Griffith ce fut deux fois des sorties dans un bar pas tres peuple, beaucoup de matin reveille a 3h50 pour aller bosser, Kim et Nigel les gens chez qui nous vivions des gens adorables qui m'ont beaucoup aide avec les petits problemes de la voiture, nous ont nourris un nombre de fois incalculables, nous ont offert bouteille de vin sur bouteille de vin, et nous ont emmene deux fois a la peche aux grosses crevettes d'eau douce.
Ce fut vraiment un plaisir de vivre dans ce petit hotel qui pour l'instant n'a pas de nom.
La vie commune avec les filles ne fut pass aussi simple qu'espere, ce qui fait que maintenant que nous sommes a Melbourne je vais pouvoir prendre un peu de solitude qui me fera du bien et me fera decider si je continue l'aventure avec deux d'entre elles ou non.
Non, vous ne pouvez pas voter par sms pour choisir.
Sinon pour finir quelques anecdotes en vrac :
1- Je vais devoir faire un deuxieme trou maison a ma ceinture, j'ai perdu pas mal de gras ici, pourtant je mange bien, mais le boulot etait un peu physique.
2- J'ai recu mon diplome MacGyver niveau pupille, ma reparation au scotch des freins ne fut pas terrible, mais a tenu le temps de reparer les freins.
3- Il ne restait plus qu'une piece neuve et d'origine pour reparer mes freins dans toute l'australie, du coup un garagiste m'a repare l'ancienne, j'espere que ca tiendra les milliers de kilometres qui m'attendent. Papa maman ne vous inquietez pas, meme avec la piece cassee les freins fonctionnent, ils sont juste un peu brusques!
4- Une coreenne m'a sorti : "Ha tu es francais! Je pensais que tu etais allemand.
- Pourquoi?
- Parce que tu es grand et que les francais ils sont tout petits"
Merci president!
5- Une australienne m'a demande si on parlais francais en France, meme a la maison entre nous. Elle pensait que c'etait plus simple de parler anglais une fois rentre chez toi.
6- J'ai servi de modele de coiffure a Kim qui devait apprendre une nouvelle coupe de cheveux tres a la mode. Resultat je me suis retrouve avec une coupe de racaille, tres tres court juste sur le dessus du front et plus long sur le dessus et derriere pour pouvoir les mettre en bataille.
Allez je file, j'ai les milliers de dollars gagnes a mettre a la banque!

dimanche 6 février 2011

Bonus : des photos

https://picasaweb.google.com/olivier.drouard/QuelquesPhotosDuGarsDEnDessous?authkey=Gv1sRgCITl3puVvteRrwE

Surf camp et Henriette

Hey, devinez qui c'est que revoila ici!
Ben oui tas de nouilles, moi, qui voulez vous d'autre que ce soit.

Avant de vous raconter le surf camp la recherche de ma compagne de route et l'australian day, laissez moi vous donner quelques nouvelles.

Je ne suis plus a Sydney depuis le 31, j'ai pris la route pour Griffith en compagnie de Mareen et Claudia, allemandes de par leur nationalite, et Patrizia, polonaise mais vivant en allemagne.
Apres une amuvaise surprise a propos d'un job qui etait suppose nous attendre, nous avons finalement eu pas mal de bol en trouvant une femme qui cherche a re-ouvrir un tout petit hotel pour backpackers.
Il etait ferme depuis 3 ans. Donc la premiere semaine en echange de retaper et nettoyer cette place, on peut y vivre tranquillement.
L'endroit est compose d'une salle de bain, de deux chambres et d'un salon aux murs en moustiquaires, c'est bien sympa surtout qu'on est tous les quatre, ca fait un peu comme un vrai chez nous!

Pour l'instant on a un peu bosse, premierement en nettoyant des palettes qui ont servies a la cuisson des pruneaux. Je comprends mieux maintenant l'effet laxatif du pruneau, les palettes sont tellements degueu et pleines de moississures, que c'est pas etonnant d'avoir la courante apres ca!
On a ensuite bosser juste deux heures, mais on espere continuer, a trier des mirabelles, c'est pas sale, pas physique, juste abrutissant, de regarder des mirabelles defilees par milliers sur un tapis roulant.

Voila pour les petites nouvelles!
Maintenant le surf camp.

Le surf camp etait organise par un des receptionnistes du chili blue, l'hotel ou je suis reste le plus longtemps a sydney. Le deal etait qu'il avait envoye tellement de monde la bas, que les mecs du surf lui ont dit de venir gratuitement un jour.
Ce mec est tellement sympa, qu'il a tenu a payer sa place comme nous et que du coup on a eu une cagnotte pour la biere et des extra de bouffe pas degueu.

Leve donc un samedi matin a 6h pour attendre le bus. Je n'en attendais pas moins de surfeurs qui avaient du faire une grosse fete la veille, ils se sont pointes une bonne heure a la bourre et avec une gueule de bois.
On etait 9 du chili blue a partir, dans le desordre, Sophie, Chino, Jerome, Hendri, Johnny, Kenneth, Saskia, dupont et moi!

Apres une pause macdo sur la route, on entre dans un parc national, les profs de surf veulent voir si les vagues sont bonnes. Ils descendent donc du bus et reviennent avec un sourire jusqu'au sourcils (je trouve l'image plus jolie que jusqu'aux oreilles).
C'etait donc decide, on irait surfer la. Apres une heure d'equipement de combi on se met en route pour descendre sur la plage.
Plage tres grande, me faisant vraiment penser a la plage de biscarosse, avec des vagues de 3 ou 4m.
Les planches et la bouffe sont bien lourdes a porter, mais une surprise de taille nous attend une fois arrive n bas sur le sable!
C'est une plage nudiste!!!!!!
Tout nu yo! Tout nu yo!
C'est en me retournant, que seulement je compris que mes collocs de planche n'avaient pas la meme sensation que moi! Moi qui avait deja sorti tout mon attirail et l'huile, jete ma combi au loin....
Hop hop hop je vous arrete la, vous et votre imagination debordante, ca me gene de vous imaginer m'imaginer tout nu.
Du coup flashback et on change l'histoire....des vagues de 3 ou 4m.
Anectode, la plage est nudiste, et avec nos combis nous faisont un peu tache dans ce decor, meme si la plage est bien vide.
Vide, mais ce qui n'empechent pas les nudistes, de venir se ballader allegrement devant nous. Ils iront meme jusqu'a organiser une partie de cricket a deux pas de notre campement.
Deja que le cricket c'est pas trop mon truc, mais imaginez, oui cette fois vous avez le droit, une quinzaine de sexagenaires jouant au cricket dans le plus simple appareil, je vous mets au defi de regarder ceci pendant plus de 10 minutes, pour les plus normaux d'entre vous bien sur.

La premiere partie de la journee, c'est cours theorique sur la plage, ou l'on nous explique que le but du surf c'est de se mettre debout sur la planche quand la vague arrive.
On devait vraiment avoir des tetes de citadins!

Une fois cette formalite finie, on a enfin le droit d'enfourcher notre planche et de partir a l'assaut de ces murs d'eau dechaines. Enfin bon comme c'est notre preniere fois on a quand meme le droit de rester pas loin du bord.
D'ailleurs ca rend la chose un peu difficile, remonter le courant et les vagues avec la planches n'est pas une partie de plaisir, un peu comme la luge, remonter pendant 15 minutes en crachant ses poumons pour 30 secondes de plaisir de descente.
J'arrive quelques fois a me mettre debout, mais bien souvent la vague ne m'a pas attendu. Les vagues australiennes en fait pas si sympas.
Petit pique nique par la suite, et l'on arrive a un moment magique de ce week end.
Alors que nous faisions une pause creme solaire; oui ici la couche d'ozone n'est pas si epaisse et le soleil il tabasse et distirbue plus de coups de soleil qu'un croupier de cartes au casino au deauville un vendredi 13.

Mais revenons sur ce que j'ai ose nomme magique, une quinzaine de dauphins (peut etre des fans de cricket naturiste) qui sont venus nous montrer ce que voulait dire surfer. Ils avaient vraiment l'air de bien s'amuser les bougres. Premiere fois que je vois tres distinctement des dauphins en liberte, ca fait un petit truc.

Apres une douche improvisee et collective, nous nous dirigeons vers le camping. Un charmant bungalow de scout nous attend.
Les mecs ca m'a rappelle de biens bons souvenirs et bien fait penser a vous!
Les deux frenchies Jerome et Chino aux platines des pates bolo pour nous regaler, deluge de biere et fin de soiree au bord du lac d'eau salee avec petit moment guitare.
Bien qu'ayant seulement a ma disposition une guitare pour droitier, je n'ai pas pu m'empecher Jeff Ralf de faire une bonne petite reprise de la chanson "j'ai egorge un cochon".

Mes amis, quel succes, le prof de surf avec ses classiques et son style a la jack jonhson a reconnu le pouvoir de la culture made in france, pays de lettres et d'art., je vous le garantis.
Ensuite, les cuistots n'y tenant plus, ils ont saute a l'eau avec des planches de surf pour de bonnes joutes et cascades aquatiques. Rapidement suivis par tout le monde...

A ce propos, un conseil et petit aparte a mes amis fumeurs, ou ceux qui songent a debuter, il est inutile de placer votre paquet de tabac tout neuf (20 euros tout de meme) dans la poche de votre maillot de bain.
D'une part il est tres difficile de se rouler une cigarette une fois dans l'eau, et encore plus de l'allumer et votre tabac a toutes les chances de s'humidifier legerement, ou en d'autres termes de finir trempe.
Vous aurez beau faire tous les efforts du monde par la suite, tabac mouillu, tabac foutu.

Lendemain, dimanche matin, l'empereur sa femme et le petit prince (si j'ai reussi a vous la mettre dans la tete, dites mois seulement merci), rebelotte.
Plage habillee cette fois, vague de la meme veine, et je reussis cette fois a surfer quelques vaguelettes.
Putain de sensation! (Desole pour mes plus jeunes lecteurs aux oreilles chastes)

Je me dis qu'il faut que je continue cette histoire, mais trimballer une planche de surf meme dans ma voiture de ministre, c'est un peu complique.

Le midi, Hendri s'occupe parfaitement du barbecue, vraiment bon. Cela lui vaudra d'ailleurs une bonne insolation de retour a Sydney.

Sur le chemin du retour on s'arrete a un endroit pour voir des kangourous! On arrive sur une grande pelouse en bordure de route et la une centaine de kangourous nous attendent. Les plus grands font bien 1m40 de haut je pense, et les plus petits s'approchent pour se laisser carresser et surtout pour vor si on a des trucs a leur faire bouffer.
Sensation tres sympa de toucher un kangourou.

Enfin retour a Sydney, resto avec nous bien bien crados et gros dodo ensuite.


Les jours suivants, ont ete consacre a la recherche active cette fois-ci de ma chere et tendre.
Apres avoir ete rencarde par un patron d'hotel sur l'etat ignoble des vans de backpackers, je me suis rabattu sur son bon conseil et me suis mis en recherche d'une ford falcon station wagon (en vrai ca veut dire break).
J'ai donc pu voir dans les prix indiques par le mec un peu de tout, du tres vieux avec beaucoup de kilometres, jusqu'a du tres recent avec tres peu de kilometres sentant un peu l'arnaque.

Je me suis donc rabattu sur un garage qui en vendait une, datant de 2000, 240 000 km (ici c'est grand, alors ca va c'est pas tant que ca) en assez bon etat exterieur, et vendue en banlieue de sydney.
Un peu galere pour aller la visiter, surtout quand on ne s'est pas vraiment quoi regarder, j'ai quand meme reussi a negocier un peu le prix pour la faire descendre a 3000 dollars.
Le len demain j'ai demander une contre expertise sur la voiture pour m'assurer de son bon etat, et ensuite une fois que j'ai vu qu'a part une revision obligatoire tout etait bon je me suis engage avec Henriette.

Sensation tres bizarre et journee assez forte en hesitation, mais le plus drole etant bien sur qu'a part le petit bout d'essai que j'avais fait avant de l'acheter, je me retrouvais a 30 kilometres de Sydney, sans aucun plan, et devant conduire a gauche tout en apprenant a comprendre les panneaux.
Rock'n roll!
J'ai quand meme reussi a ramener Henriette sans encombres jusqu'a Kings Cross, le quartier du chili blue, l'hotel ou j'etais.

Bon deux jours apres, je me suis pris ma premiere amende pour stationnement trop long, faut dire que dans le quartier ils sont pas tres sympas, partout c'est limite a une heure de stationnement.
L'amende c'est 86 dollars quand meme...

Et jusqu'a aujourd'hui Henriette me reserve des petites surprises, pour me faire comprendre que la vie a deux c'est plein de surprises et d'imprevus.
Une porte arriere qui ne se verrouillait plus, une assurance et une assistance depannage a payer, les trucs de freins a changer, enfin faut dire que je lui reserve aussi mon petit lot d'imprevu.
J'ai la marche arriere de la boite auto un peu intempestive. Et j'oublie souvent que je suis dans une voiture bien plus longue que ma polo en france.
Ce qui m'a valu des adieux du chili blue bien rigolos, avec tout le monde devant l'hotel pour nous dire au revoir, et moi qui rentre un peu fort dans le pare choc du van de derriere. Petite egratignure mais rien de mal!
J'ai aussi egratigne une barriere en fer, et cerise sur l'omelette norvegienne, j'ai pete le phare d'un mec en reculant pour me garer dans ce meme parking. On s'est arrange ensuite a l'amiable (je vous donnerais quand meme son signalement et sa plaque si on me retrouve eparpilles au 4 coins de l'australie facon puzzle).


Voili voilou, presque a jour, manque que l'australian day que je vais faire a la sauce pyramide.

En 5:
palm beaach-loin-barbecue-meduses-feu d'artifice
Tres tres bon!

Allez je vous prends pas plus de temps, vous allez surement de toute facon recevoir demain la visite de
l'empereur
sa femme
et le petit prince, sont venus chez moi
pour me serrer la pince,
mais comme j'etais parti ti ti
le petit prince a dit dit dit
nous reviendrons mardi!
Mardi matin....

De rien!

PS : Comme il y a eu un enorme ouragan en Australie, et que j'entends d'ici vos moqueries, vous etes prives de photos pour cette fois.